Mont Vélan (9-10.04.2016)
le 12 Avril 2016
Programme maintenu, une fois n'est de loin pas coutume. Les conditions météorologiques sont de bonne augure, même si en plaine le temps est à la grisaille, samedi du moins. Cinq participants pour cette escapade s'embarquent dans la voiture et partent au Sud, au petit Sud. Une pellicule de neige fraîche laisse rêver de folles pentes de neige. C'est presque le cas! Le vallon du Valsorey nous offre encore suffisamment de neige pour progresser skis aux pieds, mais nous avons rapidement compris que le lendemain ne sera pas du même acabit. La montée à la cabane se prolonge par une petite variante sympa avec les conditions du jour. Puis la terrasse nous accueille à plein soleil sans vent, pour un moment toujours trop bref.
Une bonne nuit (pour une nuit en cabane) puis le chant des alpinistes nous tire de notre somnolence. Un petit déjeuner vélanesque nous donne les forces nécessaires pour la journée. Départ juste avant l'aube pour arriver au pied du mur. Le Col de la Gouille ne s'est pas enfuit, il continue sa mission, tel Saint Pierre aux portes du paradis.
Dans la mémoire de ceux qui étaient déjà passé, il s'agit d'une simple formalité. Pour ceux qui le découvre, il s'agit d'une énigme. Au final, c'est en pensant aux commentaires de nos paires jurassiens que l'on peut comprendre pourquoi ce col est appelé col de la Gouille. La gouttière aurait aussi convenu.
Une fois de l'autre côté, au soleil, il ne reste plus qu'à marcher paisiblement sur le glacier en top conditions. Au sommet, nous sentons que la descente sera magique jusqu'à 2100m. Et cela s'est avéré. Puis l'heure du lunch a retenti. Une fois englouti, il ne reste plus qu'à ... porter nos skis jusqu'à Bourg-St-Pierre. Pleins de courage, cela a été réalisé en un tour de cadran puis, tels les l'homme qui tombe à pic, Nico et Corinne (sur le retour du Val d'Aoste) apparaissent sur le parking et nous offre une tournée ô combien alléchante!
Une dernière sortie pointe le bout de son nez pour la fin de saison, le Stralhorn attend les téméraires qui ont encore faim d'hiver printanier.